Idée n°1 : « De bonnes conditions de vie et d’hygiène permettront d’éradiquer les maladies. »
C’est faux, selon l’OMS et l’AFpA, même si l’amélioration de l’hygiène et l’accès à l’eau potable contribuent à protéger contre certaines maladies infectieuses, de nombreuses autres peuvent se propager quel que soit le degré de propreté des populations. Concernant des maladies comme la poliomyélite ou la rougeole, une diminution de la vaccination entrainerait une résurgence des épidémies.
Idée n°2 : « L’aluminium de certains vaccins serait dangereux. »
Des études faites à ce sujet ont montré que bien que l’aluminium vaccinal puisse parfois rester au site d’injection pendant des années, il n’est pas responsable de l’existence d’une atteinte inflammatoire musculaire diffuse et n’est pas associé à une maladie systémique.
Idée n°3 : « La sclérose en plaques est liée à la vaccination contre l’hépatite B. »
Plus d’une dizaine d’études internationales ont été menées afin de savoir s’il existait un lien entre la vaccination contre l’hépatite B et la survenue de la sclérose en plaques (SEP). Aucune n’a pu mettre en évidence un tel lien. Les taux de survenue de la maladie ne sont pas plus élevés dans la population vaccinée que dans la population générale. Dans la population générale, 3 habitants sur 100 000 sont susceptibles de présenter la maladie. Avoir 3 cas de SEP lorsque l’on vaccine 100 000 personnes est donc attendu.
Idée n°4 : « Le vaccin contre le papillomavirus provoque des maladies auto-immunes. »
Là encore, aucune étude de pharmacovigilance n’a montré que les manifestations présentées étaient dues aux vaccins. À l’échelle internationale, aucun signal d’alerte n’a été retenu à ce jour en prenant compte des effets indésirables déclarés aux différents systèmes de pharmacovigilance. pour les maladies auto-immunes, le nombre total de manifestations recueillies reste faible (< 6 cas pour 100 000) et bien inférieur à celui attendu dans la population générale. Les maladies auto-immunes touchent environ 8 % de la population en France, avec des taux variables selon les maladies.
Idée n°5 : « Il existe un lien entre le vaccin ROR (rougeole, oreillons, rubéole) et l’autisme. »
En 1998, une étude avait installé un doute liant le vaccin combiné contre la rougeole, les oreillons et la rubéole à la survenue de l’autisme. Il s’est avéré après vérification des résultats qu’ils avaient été falsifiés. En 2010, le General Medical Council anglais a publié un rapport mettant en cause la validité de cette étude qui avait été commandité à des fins financières. À ce jour, l’OMS affirme qu’aucun lien n’a pu être établi entre le vaccin ROR et les troubles autistiques.