Le lait de croissance est trop vite abandonné pour une majorité d’enfant de 2 à 3 ans, selon le rapport de l’étude Nutri Bébé réalisée pour le Secteur Français des aliments de l’enfance (SFAE).
L’étude montre que la consommation de lait de croissance permet un apport intéressant en acides gras essentiels, en vitamines du groupe B, C, E et D en fer et en zinc. La couverture des besoins nutritionnels est donc globalement meilleure chez les consommateurs de laits infantiles que chez les non-consommateurs pour les enfants de 12 à 35 mois.
« Consommé en quantité suffisante, il couvre l’essentiel des besoins de l’enfant en fer, vitamines, acides gras essentiels et contient moins de sodium et de protéines pour éviter une surcharge de son organisme. », explique le Dr Jean-Pierre Chouraqui, pédiatre nutritionniste et gastroentérologue à l’hôpital Couple-Enfant du CHU de Grenoble.
Or, seulement 31% des enfants consomment du lait infantile entre 2 et 3 ans. De plus, les non-consommateurs de laits infantiles sont davantage consommateurs d’aliments courants. Entre 1 et 2 ans, ils consomment plus de charcuterie, de plats composés, de biscuits, gâteaux et viennoiseries.
« Une consommation minimale de 360 ml/j de lait de croissance met l’enfant à l’abri de déficits potentiels. En pratique, la quantité recommandée est de 500 ml/j car elle correspond aux 2 biberons quotidiens (petit déjeuner et goûter) et permet d’améliorer, entre autre, la couverture des besoins en acides gras essentiels. », conclut-il.