Une étude a montré que la dépression post-partum survient plus souvent dans les quatre ans qui suivent la naissance, plutôt que dans les premiers mois.L’enquête réalisée par une équipe de l’Université de Melbourne a recueilli les témoignages de 1507 femmes du début de leur grossesse jusqu’au 4ème anniversaire de leur enfant. Les chercheurs ont constaté qu’un tiers de ses femmes avait souffert du syndrome de dépression post-partum.
En analysant le moment où la dépression est survenue pour chacune d’entre elles, il est apparu que le risque d’en souffrir était 14,5 % plus élevé dans les quatre ans suivant l’accouchement que durant les 12 premiers mois. Les femmes qui n’ont qu’un seul enfant ont aussi plus de risque d’en souffrir que celle qui en ont plusieurs.
De plus, les scientifiques ont établi un lien entre des épisodes dépressifs antérieurs. Une femme ayant présenté des symptômes de dépression avant sa grossesse est plus sujette au baby blues. Ils ont également indiqué que le jeune âge de la mère, des événements stressants ou la violence conjugale étaient également des déclencheurs.