Le retard de croissance intra-utérin touche aujourd’hui 80 000 grossesses en France et il est l’une des premières causes de mortalité néonatale. Pour la fondation PremUp, il est urgent de mettre en place un dépistage et un suivi pour ces grossesses pathologiques.
On parle de retard de croissance intra-utérin lorsqu’il y a une cassure dans la courbe de croissance du fœtus et que celui-ci a un poids plus petit que la normale pour son âge gestationnel. Cette pathologie est l’une des premières causes de mortalité néonatale.
Lorsqu’un enfant né avec un retard de croissance, il peut aussi avoir des séquelles à long terme. Il peut s’agir de handicap mental ou moteur, mais aussi de prédispositions à l’asthme, au diabète, à l’hypertension ou encore à l’obésité. Certaines études montrent également qu’un bébé de petit poids pourrait avoir des séquelles au niveau du fonctionnement des reins et du foie.
Les maîtres-mots : dépistage et recherche
Face à ce phénomène, la fondation PremUp préconise un dépistage systématique. Selon une étude qu’a menée la fondation, 4 retards de croissance sur 5 ne sont pas diagnostiqués avant la naissance de l’enfant. Cependant, il est possible de constater le trouble dès la première échographie entre la 13ème et la 14ème semaine de grossesse.
Une meilleure information des futures mamans est également nécessaire, selon une enquête réalisée en 2012 par PremUp, une femme interrogée sur 2 n’avait jamais entendu parler du retard de croissance intra-utérin.
Pour mieux comprendre les mécanismes physiopathologiques déterminant les impacts sur les organes de la périnatalité jusqu’à l’âge adulte, il faut également développer des études scientifiques autour de cette maladie.
Ce trouble, qui touche près de 80 000 grossesses en France chaque année a également en coût. Le déficit de diagnostic coûterait 90 milliards d’euros à notre système de santé, selon PremUp.
Pour plus d’infos : www.premup.org