Une étude réalisée par l’Inserm a montré que l’utilisation de la pilule contraceptive à diminuer en France depuis les controverses mises en lumière en 2013.En effet depuis janvier 2013, les pilules de 3ème et 4ème génération sont montrées du doigt. Une étude menée par l’Institut national d’études démographiques et l’Inserm montre que cette polémique a entrainé une plus grande diversité des pratiques contraceptives.
L’enquête a été réalisée en 2013 auprès de 4 453 femmes et 1 587 hommes, après la première plainte déposée contre les pilules de 3ème et 4ème génération. L’impact est significatif : 1 femme sur 5 déclare avoir changé de méthode de contraception depuis.
Le recours à la pilule est passé de 50 % en 2010 à 41 % en 2013, avec une plus forte diminution de l’utilisation des pilules dites « à risque », représentant 10 % des méthodes utilisées, contre 19 % en 2010. Cette diminution s’est faite au profit du stérilet dont l’utilisation est passée de 2 à 5 % chez les femmes de 20-24 ans et de 8 à 16 % chez les 25-29 ans entre 2010 et 2013.
L’étude a également montré des disparités sociales, les femmes en situation précaire utiliseraient plus volontiers les méthodes naturelles comme le retrait ou l’abstinence périodique, alors que les femmes diplômées et ayant une situation financière confortable utilisent plus couramment le stérilet.