Si aujourd’hui beaucoup de mères font le choix de ne pas travailler pour s’occuper de leur marmaille, toutes les mères au foyer ne le sont pas par choix.
43% des mères ayant au moins un enfant de moins de trois ans non scolarisé ne travaillent pas, nous apprend une étude récente de l’Insee. Et parmi les mères devenues inactives, 42% auraient souhaité continuer à travailler. Difficulté à concilier vie professionnelle et vie familiale, absence de conjoint, coût élevé des modes de garde d’enfant… Ces femmes sont à la maison pour des raisons économiques : les mères inactives sont près d’une sur cinq à admettre que cesser de travailler était financièrement plus intéressant.
Une autre étude publiée dans la revue des Allocations Familiales nous renseigne sur les mères inactives. L’article explique que beaucoup d’entre elles peinent à atteindre un « épanouissement personnel » en restant au foyer. Quant au congé parental rémunéré, l’étude montre qu’il « peut être contreproductif et déboucher sur un renoncement à l’emploi ou une acceptation du déclassement social ». En cause : la confrontation au monde professionnel, qui « paraît tout à coup insurmontable. »