Des chercheurs français ont découvert que l’ocytocine, une hormone qui intervient dans le déclenchement de l’accouchement, agit comme un antidouleur pour le nouveau-né.
La médecine savait déjà qu’à la naissance les bébés présentent une résistance à la douleur. Raison pour laquelle, les bébés sont soumis à des examens dans les 90 minutes qui suivent la naissance, pour limiter la douleur qui apparait par la suite. L’ocytocine permet donc au nouveau-né de résister à la douleur notamment pendant la pression du passage, et reste encore active quelques heures après. Une étude suédoise datant de 2008 avait démontré que les bébés nés par voies naturelles sont moins sensibles à la douleur que ceux nés par césarienne. Mais le mécanisme de développement de la sensation de la douleur était encore inconnu.
L’ocytocine agit comme un antalgique, et diminuerait le risque de séquelles neurologiques dues aux fortes douleurs de l’accouchement. D’autres recherches sont en cours pour déterminer l’origine de cette hormone. Une étude importante aussi pour améliorer les techniques de naissance, un inhibiteur de l’action de l’ocytocine est souvent utilisé pour ralentir l’accouchement ou pour des césariennes programmées.