Une étude a mis en évidence la relation entre prématurité et détresse respiratoire.
Selon une étude américaine récente dirigée par le docteur Judith Hibbard à l’université de l’Illinois, les prématurés ont plus de risques de développer des problèmes respiratoires que les nourrissons nés à terme.
En effet, durant le neuvième mois de gestation, l’appareil respiratoire du fœtus, notamment les poumons, se consolide. Ainsi, les enfants nés avant ce neuvième mois, sont plus fragiles à ce niveau et présentent donc plus de risques d’être sujets à des difficultés respiratoires.
Grands prématurés : grands risques
Selon l’étude, les risques sont proportionnels au niveau de prématurité : plus la gestation dure, moins les problèmes pulmonaires surviennent.
L’étude révèle quelques chiffres basés sur une large enquête : plus de 233 000 cas étalés sur 6 ans: Un enfant venant au monde après seulement 34 semaines de grossesse a 40 fois plus de risques de développer une détresse respiratoire ; Un enfant prématuré de 37 semaines n’en a que 3 fois plus. Cependant il est aussi démontré que les prématurés de 38 semaines ne sont pas plus exposés que les bébés nés à terme.
Les prématurés naissant avant 38 semaines de gestation sont donc bien plus sujets à des risques respiratoires que les autres enfants.