Si nous possédons tout un panel de mots et des gestes pour traduire nos envies, nos colères et nos frustrations, il n’en va pas de même pour le nourrisson qui ne dispose, au départ, que d’un seul mode d’expression : le pleur. Mais comment savoir ce qui le perturbe vraiment ? Quelques pistes pour mieux déchiffrer votre enfant.
Nouveau né: mille et une raison de pleurer
Durant ses première semaines, Junior pleure beaucoup. D’abord parce qu’il doit s’adapter à son nouvel univers, si différent du ventre maternel. Ensuite parce que c’est sa manière à lui communiquer. Et de vous tester !
Les pleurs sont donc comme un message que nous adresse Bébé. Pleurs qui peuvent correspondre à foule de choses différentes : bien sûr, il peut avoir faim, soif ou mal quelque part. Mais ses larmes riment aussi parfois avec d’autres types de sensations : il a froid, chaud, il veut qu’on lui change sa couche, il trouve le temps long, il se trouve dans une posture ou dans un environnement qui ne lui convient pas etc.
Il est possible enfin qu’il désire extérioriser son désir d’être câliné, porté ou embrassé. Par son unique langage, votre loustic exprime donc des besoins très variés.
Bébé pleure: faire confiance à son intuition de parent
Pour être sur de répondre à sa demande de manière adéquate, misez d’abord sur votre instinct.
Au fil des jours, vous saurez vite reconnaître s’il cherche à être nourri, changé ou simplement réconforté. Offrez-lui, en tous cas vos bras, vos caresses, votre attention…
Regardez le fonctionner : si vous remarquez qu’il joue les sirènes à incendie tous les jours au même moment, avant le bain ou à l’heure d’aller se coucher, vous pourrez réfléchir à des moyens de désamorcer ses gros chagrins. En lui offrant par exemple une séance de massage. Déstressant pour le parent comme pour l’enfant !
Offrir à bébé un environnement où il trouve ses repères
Pensez aussi à lui donner un cadre de vie sécurisant. Vous qui ne daignez plonger dans les bras de Morphée que dans votre king size avec votre pyjama en pilou et votre gros oreiller, songez que lui aussi est un brin casanier…
Arrêtez donc de multiplier les solutions de couchage, de la nacelle de son landau en passant par le berceau, le transat ou le siège auto. Habituez-le à dormir dans le même lieu et toujours dans son lit. Faire de sa chambre un endroit rituel et familier, avec ses ombres, ses lumières, le mobile au-dessus de sa tête et le doudou contre sa joue devrait contribuer à l’apaiser, à espacer ses crises de larmes. Et si cela ne suffit pas à apaiser Bébé, ne paniquez pas.
N’administrez d’abord aucun médicament sans avoir sollicité, auparavant, d’avis médical. Ne vous laissez aller à aucun geste brusque qui pourrait traumatiser votre bambin physiquement, comme de le secouer. Si vous sentez à bout de nerfs, incapable de supporter davantage les pleurs de votre enfant, posez-le dans son lit et allez prendre une douche ou vous passer le visage à l’eau froide.
Une fois l’orage passé, sollicitez votre entourage familial ou amical pour qu’il prenne le relais.