Bébé, qui ne craignait rien ni personne se met soudain avoir peur avoir de tout. Une étape pas facile à gérer pour les parents mais pourtant nécessaire au développement de l’enfant. Explications…
Plus de peurs que de ( vrai) mal !
Mais où est passé votre petit casse-cou? Lui qui était si téméraire semble assailli par une foule d’angoisses nouvelles! Peur du noir, du bruit… Et comme si cela ne suffisait pas, il est aussi terrorisé par toute une escouade d’êtres fantasmagoriques: loups, monstres, sorcières, dragons… On en passe et des meilleurs ! De quoi alimenter de sérieuses terreurs nocturnes.
Une évolution dans son psychisme que vous ne devez pas considérer comme une régression. Si votre enfant verbalise ces frayeurs inédites, c’est tout simplement parce qu’il grandit et que son imaginaire, comme sa perception du monde qui l’entoure, se développent. Le meilleur moyen de lui permettre de surmonter ces peurs est de mettre sur pied, dans son quotidien, une routine sécurisante.
Essayez, dans la mesure du possible, de lui offrir des habitudes de vie régulières, notamment au niveau des horaires de repas, de coucher, de lever… Respectez ses manies même si elles vous semblent absurdes ou agaçantes: son coffre à jouets qui doit être bien fermé, son nounours qui doit être assis toujours du même côté.
Elles ont pour lui un côté « mantra » très rassurant. Sélectionnez enfin ce qu’il regarde à la télévision: certaines images vues peuvent le perturber durablement. Pas franchement une bonne idée dans cette phase où Bébé se sent si vulnérable !
Terreurs nocturnes: des rites qui n’ont rien d’anecdotique
Au palmarès de ses peurs, le moment du coucher est, de loin, le plus anxiogène pour votre bébé. Heureusement, en adoptant certains petits rituels, vous pouvez l’aider à mieux le vivre. Pensez d’abord à aménager un sas de temps calme entre les activités de la journée et le moment où il rejoint Morphée, afin qu’il puisse digérer tous les événements qui l’ont composée.
Racontez-lui une belle histoire chaque soir, de préférence choisie dans un registre humoristique plutôt qu’effrayant ou chantez-lui les chansons douces qu’il adore.
Laissez-lui une petite veilleuse s’il ne supporte pas l’obscurité ( et rassurez-vous : il ne la gardera pas pour autant jusqu’à ses dix-huit ans) … S’il persiste à voir des créatures attaquer les abords de son lit, n’hésitez pas à inventer avec lui une formule magique, à prononcer à chaque soir, qui les tiendra à distance! De quoi lui assurer -et à vous aussi- un sommeil apaisé!