Bébé pleure. Normal, c’est sa façon de s’exprimer ! Et cela ne signifie pas pour autant qu’il soit en train de souffrir. Sauf qu’entre la fatigue de l’accouchement, la chute brutale d’hormones et l’accumulation des nuits sans dormir, on perd parfois son sang froid… ce qui fait redoubler les pleurs de bébé. Voici quelques trucs pour éviter de faire monter la pression !
Bébé pleure? Suivez votre instinct
Même si votre pédiatre vous assure qu’un bébé ne pleure pas plus de vingt minutes à partir du moment où il n’a mal nulle part, est propre et rassasié, n’écoutez que vous-mêmes si vous avez le sentiment que bébé pleure tout le temps, bien que vous ayez suivi toutes les recommandations du spécialiste ! N’hésitez pas à le prendre dans vos bras, à la câliner.
Il a peut-être tout simplement besoin d’un câlin pour être rassuré. Vous n’en ferez pas pour autant un petit capricieux : jusqu’à un huit mois environ, le caprice n’existe pas ! Sachez aussi que, dans les sociétés où les bébés sont portés en permanence, les longues séances de pleurs n’existent pas.
Déculpabilisez !
On vous dira souvent qu’il est très facile de distinguer les pleurs de bébé, selon qu’il a soif, faim, froid, chaud, que sa couche est sale. Pas toujours évident, pourtant, quand bébé est encore tout petit, a fortiori s’il s’agit de votre premier enfant. Vous faites connaissance, une maman n’a pas la science infuse et « apprend » son enfant au fur et à mesure qu’il grandit. Alors, pas d’angoisse si vous êtes incapable de décrypter les pleurs de votre bébé. Plus vous vous affolerez, plus il le ressentira, moins il sera rassuré… Et plus il pleurera !
Bébé pleure: passez le relais à papa avant de craquer
Si vous sentez la tension monter, que vous êtes au bord de la crise de nerfs parce que vous n’arrivez pas à calmer bébé, prenez le réflexe de laisser papa s’en occuper. Il est son père autant que vous êtes sa mère et il est là pour ça : couper cette fusion entre vous et bout de chou. Vous verrez, c’est en général miraculeux : après des demie heures entières à hurler dans les bras de maman, bébé se calme net quand il passe dans les bras de papa… Lequel en tirera une gloire certaine. C’est tout bénef pour votre vie de famille, même si votre ego est un peu piqué !
Prenez la fuite pour éviter de secouer bébé !
Isolez-vous (en vous assurant bien sûr que bébé est en sécurité) mais pas trop longtemps tout de même. Laisser bébé pleurer trop longtemps sans attention (au-delà d’un quart d’heure) risque de le plonger dans un vrai désespoir. Mais quelques minutes suffisent parfois pour reprendre un peu de calme… Et si vous preniez une bonne douche – celle que vous n’avez pas trouvé le temps de prendre depuis ce matin -, si vous en profitiez pour vous offrir dix minutes de détente ? A votre retour auprès de bébé, votre envie de le secouer comme un prunier ou de lui hurler dessus sera retombée !
Respirez… Et engagez la conversation !
Bébé essaie de vous parler, de susciter votre attention. De ce côté-là, c’est gagné ! Faites-lui comprendre que vous allez tenter de répondre à son appel, que vous ne comprenez pas forcément ce qui lui arrive mais que rien ne vous intéresse plus au monde. Dès ses premières semaines de vie, bébé comprend tout, en tout cas de nos intentions et de nos mimiques. Lui parler calmement, lui chanter une berceuse et même lui avouer notre impuissance sont de puissants calmants. Et dans tous les cas, on se dit et on se répète que les périodes de pleurs intenses ne sont que temporaires, que plus bébé aura de mots à son répertoire, moins il aura de pleurs !