C’est généralement autour de six, sept mois que votre petit loup quitte la position allongée pour tester la posture assise. Un apprentissage –complexe- qui prend plus ou moins de temps selon les bébés…
Une acquisition-clé dans le développement de Bébé
Après vous avoir gratifié de ses premiers sourires, de ses premières onomatopées, de ses premiers roulés-boulés ( on se tourne sur le ventre pour revenir sur le dos et on recommence…) votre loustic va, autour de son sixième ou septième mois, vous offrir une autre prouesse étonnante.
A cet âge, grande nouveauté en effet : il sera capable de se tenir assis quelques instants. Un moment très émouvant pour papa et maman car c’est la première étape véritable parmi tous celles qui mènent votre petit à l’autonomie. Mais attention, ce n’est pas encore la grande stabilité. Bébé chancelle, perd parfois l’équilibre. Mais tout de même, quelle performance… et quelle découverte! Votre nourrisson se rend compte, en effet, qu’il est bien plus pratique pour lui d’être assis que couché, par exemple quand il veut attraper les jouets qu’il convoite.
Au début, facilitez-lui la tâche en le calant avec des oreillers ou un coussin d’allaitement que vous ceindrez autour de sa taille… Même genre de précautions au moment du bain, où vous lui tiendrez le dos ou l’équiperez d’un siège spécial. Et, même s’il se sent le roi du monde dans cette position, ne l’y laissez pas trop longtemps. N’oubliez pas que ses jeunes muscles ne sont pas encore très costauds.
Pas d’inquiétude si Bébé tarde à se mettre assis
Junior a fêté ses huit, neuf mois et pas moyen de le convertir aux joies de la position assise ? Ne paniquez pas et surtout n’essayez, en aucun cas, de le forcer.
L’âge des apprentissages varie beaucoup d’un bout de chou à l’autre. C’est, par exemple, normal qu’un enfant né prématurément soit un peu plus lent que la moyenne dans ses progrès. Ne pensez à consulter un médecin que la situation s’éternise: ce retard de motricité peut parfois rimer, chez votre bébé avec une luxation de la hanche ou traduire, beaucoup plus rarement, la présence d’un handicap ou d’une maladie génétique.
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