De 1 à 3 ans, bébé développe son goût et passe à table avec papa et maman. Il a néanmoins encore besoin d’une alimentation spécifique et ne peut pas directement piocher dans le plat familial, comme c’est pourtant le cas bien souvent.
Avant 3 ans, un enfant a une alimentation différente
Pas de saucisson pour les nourrissons ! Une étude réalisée par l’Institut d’Etudes Invivo BVA montre qu’en 2009, 34% des enfants de 13 à 18 mois consomment de la charcuterie. Le fait est caractéristique des nouvelles habitudes alimentaires des plus jeunes. Si les conseils des nutritionnistes sont respectés jusqu’à un an, la situation se dégrade après la diversification alimentaire (entre 6 et 12 mois).
Par facilité, économie ou simplement par envie, les parents laissent le jeune enfant manger la même chose qu’eux, ce qui ne lui convient pas du tout.
Croissance et développement : une hygiène alimentaire
Les besoins de l’enfant restent très spécifiques jusqu’à ses trois ans : le lait doit rester au centre de son alimentation. Il lui apporte entre autres le calcium nécessaire à sa croissance. L’enfant a besoin de 500 ml de lait par jour : d’abord sous forme de biberon, puis de produits laitiers. Attention aux carences comme aux excès (pas plus de 750 ml par jour).
Alimentation de bébé : ne pas céder aux caprices
A partir d’un an, bébé peut tout manger : son estomac est prêt, ses dents aussi. Pour peu qu’il sache se servir d’une fourchette, il est à table avec vous ! Cette nouvelle indépendance va de pair avec un renforcement de sa volonté, et donc des caprices : l’enfant peut refuser obstinément un aliment, en exiger un autre durant plusieurs jours…
Passé 18 mois, ses besoins alimentaires demeurent très différents des vôtres, il est donc normal qu’il mange moins (repu, monsieur fait son difficile). Il convient de ne pas céder, même face à la culpabilité, en n’oubliant pas qu’un enfant ne se laisse jamais mourir de faim. S’il refuse les haricots verts, on ne remplace pas par de la purée.