Quand une maman qui allaite tombe malade, le premier réflexe est souvent de l’enjoindre à arrêter l’allaitement au plus vite. Ménager une maman que l’allaitement fatiguerait, ne pas risquer d’intoxiquer le nourrisson avec les médicaments ou ne pas transmettre la maladie à bébé sont les principales mauvaises raisons qui sont invoquées.
Allaiter et être malade : pas de contre indications
Dans la plupart des cas, gastro-entérite y compris, l’allaitement peut être poursuivi et sera bénéfique aussi bien pour maman que pour bébé.
L’arrêt de l’allaitement ne peut-être justifié par le risque de transmettre la maladie à bébé. En effet, quand les premiers symptômes de la maladie se font ressentir, maman est en général malade depuis plusieurs jours, donc si un mal devait être fait à bébé, il serait déjà trop tard quand la maladie se déclare. Par contre, poursuivre l’allaitement, c’est continuer de protéger bébé avec les anticorps contenus dans le lait maternel.
La poursuite de l’allaitement est aussi un bienfait pour la mère. Fatiguée et alitée, elle peut garder bébé auprès d’elle et ne pas se lever pour le nourrir. Un sevrage brutal aurait de plus l’inconvénient de faire courir à la mère le risque d’un engorgement infectieux de ses seins. Sans parler de l’incidence psychologique d’un arrêt de l’allaitement non désiré.
L’essentiel des maladies infectieuses ou virales sont compatibles avec l’allaitement : grippe, rhume, varicelle (sauf pendant les premiers jours de la naissance) et gastro-entérite.
A noter : pendant une gastro-entérite, la maman devra veiller à son hydratation afin de ne pas subir une baisse trop importante de sa lactation.
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