Les couches lavables : trois bilans : écologique – santé – économiqueBILAN ECOLOGIQUE
Jusqu’à la propreté, un enfant utilisera en moyenne 6750 couches jetables pendant 3 ans (une petite chambre de 9m3 jusqu’au plafond) soit l’équivalent d’une tonne et demi de déchets qui mettront entre 300 et 500 ans à se décomposer.
Il conviendrait, selon la plupart des fabricants, de jeter les matières fécales dans les toilettes avant de mettre la couche aux ordures, ce qui éviterait la contamination du sol et des nappes souterraines par des centaines de virus pouvant survivre jusqu’à deux semaines.
En rapport, seulement 20 couches lavables suffisent largement pour 1 enfant jusqu’à la propreté (puis peuvent se transmettent aux autres enfants) et la décomposition d’une couche lavable est de 6 mois.
Un milliard d’arbres sont abattus chaque année pour faire des couches jetables. Il faut 4,5 arbres pour fabriquer la pulpe utilisée dans les couches jetables consommées par un bébé de la naissance jusqu’à 2 ans et demi.
Malgré les lessives nécessaires au nettoyage, le bilan écologique des couches lavables reste largement positif en comparaison de la pollution engendrée par l’industrie de la pâte à papier et de l’énorme consommation d’énergie et d’eau qui lui sont nécessaires. Les couches lavables se nettoient très bien à 40°. Les couches jetables produisent 2 à 3 fois plus d’eaux usées (à l’étape de la production) et 60 fois plus de déchets solides que les couches lavables. La fabrication des couches jetables demande 3 à 4 fois plus d’énergie que le lavage des couches lavables, 8 fois plus de matières premières non renouvelables et 90 fois plus de matières renouvelables que les couches lavables.
Il faut une pleine tasse de pétrole brut pour fabriquer le plastique d’une seule couche jetable.
A cela, il faut ajouter les coûts liés à la distribution de ces couches, qui sont principalement fabriquées aux USA.
L’Allemagne, la Belgique, et les pays scandinaves sont très en avance sur la France car les crèches incitent les parents à faire porter à leurs enfants des couches lavables. Des subventions sont attribuées aux familles. Les Anglais ont même inventé la semaine de la couche lavable.
BILAN SANTE
Utiliser des couches lavables en matières naturelles protège la peau de votre bébé. Elles sont douces, ne recèlent aucun produits chimiques et laissent respirer la peau de nos enfants qui les portent 24h sur 24.
Les tissus des couches lavables Demain Propre* c’est :
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des inserts ultra-absorbants en matière renouvelables, aux propriétés anti-bactériennes et anti-odeurs, comme l’éponge de bambou ou de Tencel. Ils assurent un climat confortable et sain entre la peau et le tissu.
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un tissu intérieur qui garde bébé au sec
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un tissu extérieur imperméable et respirant
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des tissus fabriqués en France et issus de fils Européens
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des tissus certifiés Oeko-tex et/ou biologiques
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leur capacité exceptionnelle d’absorption et leur design en font des couches ultra-fines. Le textile écologique et sain des couches lavables Demain Propre contribue au bien-être de votre enfant et respecte la culture de la terre et la protection de l’environnement.
La composition d’une couche jetable n’est mentionnée sur aucun emballage !!! Elle se compose néanmoins de pâte à bois blanchie, de plastique en polyéthylène, de polyacrylate de sodium contenant une cinquantaine de produits chimiques dont les dioxine, du benzol, des organo-étain, reconnus cancérigènes et qui perturbent le système immunitaire et hormonal…
Il n’existe à l’heure actuelle aucune étude prouvant que ces substances, dans les concentrations rencontrées, sont nocives pour la santé des enfants, ce qui pourtant semble être primordial. Cependant, la nature cancérigène de certaines et les effets négatifs d’autres sur l’environnement ou la santé devraient conduire à prendre des précautions quant à l’utilisation de ces couches.
Le polyacrylate retiré des tampons hygiéniques, les phtalates retirés des hochets, le distilbène donné aux femmes enceintes et ayant causé des anomalies génitales aux enfants sont des exemples qui montrent l’intérêt des études à long terme sur ce type de produit. Le sage principe de précaution devrait inciter à ne pas mettre les enfants en contact permanent durant les 2 premières années de leur vie avec ces produits potentiellement dangereux pour leur santé.
De 1995 à 2003, il sera édité une centaine d’études à ce sujet, pas moins d’une dizaine de composants chimiques y seront révélés succinctement :
La dioxine : résidu du blanchiment au chlore de la couche. Les molécules de dioxine se fixent en priorité dans les cellules graisseuses et peuvent y séjourner jusqu’à 30 ans. Cette substance a été classé cancérigène par l’OMS et serait impliquée dans les phénomènes de dérèglement du système hormonal, d’affaiblissement du système immunitaire, de trouble de la fertilité, ainsi que d’atteinte du développement neurologique (étude réalisée in vitro et chez l’animal). Selon les indications du ministère de l’environnement, la dioxine serait 1000 fois plus toxique que le cyanure de potassium !
Des parfums et des capteurs d’odeurs : toujours plus performant et dont on ne connait pas encore les effets à long terme sur la peau fragile du nourrisson, puisque aucune étude n’a encore été menée.
Plastique : ne laisse pas respirer la peau du bébé, cela a deux conséquences : la température dans une couche jetable est plus élevée d’un degrés Celsius en moyenne que dans les couches lavables. Certains médecins pensent qu’elle nuirait au bon développement et fonctionnement des testicules.
L’étanchéité totale de la couche ne permet pas l’évacuation des vapeurs d’ammoniaque (produit de décomposition de l’urine) et est un lieu favorable à la multiplication des bactéries : facteur aggravant des érythèmes fessiers du bébé,
Benzol : en 1998, öko-test trouve du benzol, reconnu cancérigène, dans le gel absorbant des couches jetables.
TBT : tributyl étain : en 2000, des études réalisées par Greenpeace ont mis en évidence des traces d’étain dibutylique et d’étain de monobutyl dans une grande marque de couches jetables. Ces composés chimiques sont absorbés par la peau. Et même à de très faibles concentrations, le TBT perturbe les systèmes immunitaires et hormonaux.
Polyacrylate de sodium : gel absorbant qui a le pouvoir d’absorber jusqu’à 80 fois son poids en liquide. Ce gel ne présente-t-il aucun danger pour les enfants en bas âge, en étant à quelques millimètres de la peau du bébé 24h sur 24, pendant 2 ans et demi ?
BILAN ECONOMIQUE
Nos couches évolutives accompagnent bébé de sa naissance jusqu’à sa propreté, ainsi il n’y a pas de taille intermédiaire à racheter.
C’est la solution la plus économique.
Le budget moyen jusqu’à la propreté est :
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en couche jetable : de 1600 à 3000 euros selon la marque
en couche lavable : de 260 à 400 euros selon la
gamme chez Demain Propre*
+ environ 220 euros pour les lessives (largement diminué en utilisant des noix de lavage).
* Demain Propre : entreprise de fabrication de couches lavables 100% françaises : la fabrication locale des couches est préférable pour garder un bilan écologique positif. De plus, le suivi des tissus est ainsi garantit.