70% des femmes choisissent l’allaitement au sein

Philips Avent et l’Institut des Mamans ont réalisé une étude* sur l’allaitement auprès de 600 mères d’enfants de moins d’un an. 70% des jeunes mamans ont choisi de tenter l’allaitement au sein, mais pas dans la durée.


Cette étude a été présentée mercredi 5 octobre, dans le cadre de la Semaine mondiale de l’allaitement maternel, qui se déroulera du 16 au 23 octobre prochains. Conclusion, 70% des mamans questionnées ont souhaité tester l’allaitement au sein dès la naissance. Un taux en forte baisse après la reprise du travail, qui se situe généralement vers le troisième mois (32%).

A ce titre, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande un « allaitement maternel exclusif » au cours des six premiers mois du nourrisson. D’après ce sondage, 92% estiment que l’allaitement permet de renforcer les défenses immunitaires du nourrisson, contre 84% qui allaitent par envie, et 79% qui considèrent que cette pratique offre la possibilité de nouer un contact privilégié avec l’enfant.

Par ailleurs, le manque de lait serait l’un des principaux freins à l’allaitement. Plus de quatre mères ayant un enfant de moins d’un an sur dix (43%) affirment avoir cessé d’allaiter par manque de lait. Les deux autres motifs cités sont la fatigue (29%) et la reprise du travail (19%). 85% déclarent que leur conjoint est leur principal soutien pour l’allaitement. Suivent les professionnels de santé (63%), la mère ou la sœur (34%) et les amies (17%).

*Etude réalisée en ligne en France, en juillet dernier, auprès d’un échantillon représentatif de 600 mères d’un enfant de moins d’un an.

Prix de recherche Philips Avent: faire avancer les connaissances en matière d’allaitement

Philips Avent a créé un prix de recherche dédié à l’accompagnement à l’allaitement maternel décerné par cinq experts de la santé et de la pédiatrie : Professeur Marcel Rufo, du Professeur Charlotte Casper, du Docteur Virginie Rigourd, du Docteur Jean-Louis Guillet et de la journaliste Brigitte-Fanny Cohen.

Le projet primé: « Exposition à une odeur familière, lait maternel et analgésie », réalisé par le service de néonatologie et soins intensifs de l’hôpital nord de l’Assistance publique hôpitaux de Marseille.

L’étude, d’une durée totale de 30 mois portera sur 60 patients. Les chercheurs travaillent sur des interventions non pharmacologiques pour prévenir les douleurs modérées chez les enfants prématurés, nés entre 32 et 37 semaines hospitalisés, qui sont soumis à des gestes douloureux et stressants. Le but de l’étude était de démontrer que l’odeur diffusée par le lait maternel natif de sa propre mère est analgésique chez le prématuré. En bref, démontrer que le lait de maman vaut toutes les médecines contre la douleur!

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