Environ 15 000 enfants sont touchés par le diabète et 1 700 nouveaux cas sont dépistés chaque année. De plus, l’incidence du diabète de type 1 chez les moins de 5 ans a considérablement augmenté depuis 20 ans atteignant +3.7 % par an.
Les symptômes de cette maladie chronique (énurésie, polydipsie (grande soif), fatigue, amaigrissement), sont fréquemment associés à tort à d’autres pathologies entraînant un retard au diagnostic. Or, un diagnostic précoce du diabète chez l’enfant permet d’éviter les complications graves et de faciliter sa prise en charge.
Prévenir pour éviter l’acidocétose
Pipi au lit, grande soif, fatigue, amaigrissement… Les signes distinctifs du diabète chez l’enfant sont souvent associés à tort à d’autres pathologies et peuvent retarder le diagnostic. L’enfant est alors exposé à de graves dangers : dans 40 % des cas il est conduit aux urgences alors qu’il présente déjà une acidocétose 4 (l’acidocétose est une complication du diabète qui se caractérise par une libération d’acétone dans l’organisme).
L’apparition de cette complication sérieuse du diabète, survenant parfois en quelques heures, qui peut évoluer vers un coma voire un décès, est d’autant plus rapide que l’enfant est jeune. Plus la prise en charge est tardive, plus le risque d’acidocétose est élevé.Alors au moindre doute. On file chez le médecin pour procéder à des analyses.