Selon une étude de l’Université de Cambridge, la campagne de prévention lancée au Royaume-Uni dans les années 90 n’a pas suffi à informer les parents.
« Back to sleep ». C’est le nom de la vaste campagne de prévention contre la mort subite du nourrisson, lancée en 91 au Royaume-Uni. Une étude de l’Université de Cambridge démontre aujourd’hui que cette campagne n’a pas eu l’effet escompté : elle n’aurait pas touché les familles défavorisées.
« Une leçon que nous pouvons tirer dans ces résultats est que nous devons fournir des efforts supplémentaires dans les futures campagnes de santé publique pour atteindre les couches les plus défavorisées de la société qui ont souvent besoin d’entendre davantage le message » explique le Professeur Gordon Smith du département obstétrique et gynécologique de l’Université de Cambridge.
Au-delà de la menace de mort subite du nourrisson, cette étude montre que les familles défavorisées souffrent d’un manque d’information généralisé en ce qui concerne les questions de santé. Verra-t-on bientôt une nouvelle campagne de sensibilisation ?