Bébé dormait paisiblement et, depuis plusieurs nuits, il se réveille, effrayé. Il crie, il appelle au secours dressé sur son lit en sanglots. Rien de grave, dans la plupart des cas. bébé fait l’apprentissage de la peur.
La peur fait parti des quatre grandes émotions de l’être humain. Quartet qu’elle partage avec la tristesse, la colère et la joie. Chaque émotion possède son utilité, même si l’on ne s’en rend pas compte à l’instant « t », la peur a cette fonction essentielle de nous alerter d’un état de danger. Elle est avant tout physiologique avant d’être psychologique, et c’est tout au long de la vie qu’on va l’apprivoiser.
Dès son plus jeune âge, l’enfant est confronté à cette émotion. Entre huit et dix mois, il est en général effrayé par les visages étrangers. Il a besoin d’être rassuré face à des visages non familiers. Peur qui peut facilement être apaisée grâce à la parole sécurisante de ses proches qui le rassureront sur cette personne qu’il n’a pas encore l’habitude de voir. Mais cette peur peut aussi s’étendre à la nouveauté en général. La peur d’un nouvel environnement -comme l’entrée en crèche par exemple, ou encore un bruit inhabituel ou une lumière soudaine, autant de facteurs qui l’effraient et peuvent le faire sursauter voir paniquer, et dans le pire des cas hurler.
Il est important de reconnaître sa peur, de lui expliquer que l’on comprend ce qu’il ressent et le rassurer. « Je pense que tu as eu peur à cause de ce bruit. Ne t’en fais pas ce n’est rien j’ai juste fait tomber une casserole dans la cuisine. » Des explications simples qui le rassureront très facilement. D’autant que le rôle de la tendresse et de l’affection joue un rôle capital dans le chemin de la réassurance. Il en a besoin pour dépasser sa peur et prendre confiance en lui.
Bébé a peur de s’endormir
Il arrive parfois que bébé ait peur de s’endormir. Cela peut être le signe d’un enfant qui craint de lâcher le contrôle. Créer un rituel d’endormissement permet à l’enfant de construire un sentiment de sécurité intérieure. Françoise Dolto évoquait cette peur comme « l’angoisse de la petite mort ». Le rassurer par des paroles affectueuses et lui expliquer qu’il est important de se ressourcer en dormant l’aideront à lâcher prise.