Une étude a montré qu’exposer les bébés aux bactéries et à la poussière diminuerait les risques de développer de l’asthme ou des allergies en grandissant.L’étude a été menée sur 467 nouveau-nés vivants à Baltimore, Boston, New York et Saint Louis, dont l’état de santé a été suivi durant trois ans. Les chercheurs ont diagnostiqué les maisons de ces bébés pour évaluer les niveaux et les types d’allergènes présents dans leur environnement.
Ils ont ensuite testé leur sang et des échantillons de peau, fait des examens physiques à intervalles réguliers afin de savoir s’ils développaient des allergies ou des sifflements symptomatiques de l’asthme. Les parents ont également été invités à surveiller l’état général des enfants. Les chercheurs enfin ont récolté et analysé les bactéries et la poussière dans les maisons de 104 des 467 enfants de l’étude.
Les résultats de l’étude montrent que les bébés qui ont grandi dans les maisons où l’on trouvait des allergènes de souris, de chats et de cafards avaient un taux de sifflement moins élevé à 3 ans que les enfants exposés à aucun allergène. 41% des enfants ne souffrant ni d’allergies ni d’asthme ont été élevés dans des maisons avec allergènes et bactéries, et 8% des enfants souffrant à la fois d’allergies et de sifflements ont été exposés à ces allergènes et bactéries avant leurs 1 an.
L’effet protecteur des allergènes de souris, de cafards et de chats semblent se cumuler : les enfants exposés aux trois allergènes avaient moins de risques de développer un sifflement que ceux exposés à un, deux ou aucun des allergènes.